Paris, le 21 mars 2025
Demandez à un jeune actif s’il maîtrise les mécanismes de l’assurance-vie, de l’épargne-retraite, ou bien s’il connaît la différence entre un PEA et un PEA-PME et vous comprendrez pourquoi la France n’est pas toujours présentée comme la championne du monde de l’éducation financière. Pour elle, l’immobilier c’est tout de suite plus lisible qu’une sicav obligataire, surtout si vous lui expliquez que cette sicav est investie dans « de la dette périphérique avec un soupçon de High Yield pour booster le rendement ».
Si les connaissances de la nextgen ne semblent pas toujours approfondies, les convictions, elles, sont bien marquées et c’est clairement le plus important. L’éducation passe comme dans toutes les disciplines par l’enseignement et, pour qu’il soit de qualité, votre interlocuteur doit s’intéresser à vos projets et à votre personnalité. Les banquiers, les conseillers financiers et tous les professionnels des métiers de la gestion de patrimoine sont responsables de la transmission du savoir. Ils doivent agir dans l’intérêt de leurs clients et avoir une approche très personnalisée pour ne pas perdre en route leur interlocuteur. C’est évidemment une qualité mise en avant quasi systématiquement par vos conseillers, mais qui, dans la pratique, n’est souvent pas mise en place.
Certains conseillers du marché vous promettent une allocation d’actifs « sur mesure » et vous construisent un portefeuille d’actions investies dans les pays émergents alors que vous êtes averses au risque, vous embarquent dans du private equity alors que vous préférez les actifs liquides et vous présentent comme non risqué un produit émis par un émetteur BB-. De notre côté, nous nous attachons à utiliser les bons mots pour ne pas créer de confusion et les bonnes expertises pour répondre avec exactitude à la demande de nos clients.
La Finance de marché est infinie et il faudrait plus de tiroirs que dans tous les meubles Ikea réunis pour y stocker toutes les classes d’actifs, les thématiques, les combinaisons d’allocations possibles, les produits structurés disponibles, les sociétés de gestion « green », « pas green », les fonds small cap, les fonds micro caps, les fonds de fonds de hedge funds, les gérants « value », les gérants « growth », les ETFs auxquelles s’ajoutent toutes les spécificités fiscales et réglementaires propres à la France. Alors comprenez qu’un jeune, habitué à téléphoner, visionner, écrire, jouer, « ooker », chatter, transférer d’un même appareil sans touches et sans mode d’emploi soit noyé dans cette myriade de possibilités.
C’est pourtant ce caractère inépuisable qui confère à la finance ce côté passionnant. Mais il ne le devient véritablement que s’il répond à vos besoins et il y a autant de besoins qu’il y a de styles. Les banquiers ont longtemps eu la réputation d’être un peu poussiéreux et de ne pas être assez caméléons pour asseoir à leurs tables des clients aux styles différents. Il y a quelques années, entrer en basket dans une banque c’était presque aussi risqué que de rentrer dans une boîte de nuit en Stan Smith. Elles ont mis du temps à comprendre qu’une tête bien faite l’emportait sur une « note de gueule ». Elles ont continué de penser qu’une moquette bien épaisse facilitait la signature d’un contrat plus qu’une oreille attentive. Pendant ce temps, les conseillers en gestion de patrimoine, les family offices et les néo-banques séduisaient de plus en plus de clients jeunes grâce à leur proximité et leurs architectures ouvertes pour les unes et à leur technologie pour les autres.
Pour intéresser un jeune de 25 ans, n’allez pas lui expliquer qu’il peut gagner de l’argent en investissant dans des plateformes de forage, mais ciblez plutôt des entreprises à impact qui intègrent les enjeux sociaux et environnementaux. Écoutez sa vision du monde et ses projets, car les produits financiers se construisent aussi à travers les nouveaux chapitres que cette nouvelle génération nous pousse à écrire. L’après Covid a stimulé les consciences et a accéléré l’idée selon laquelle la finance doit être plus verte et les actifs plus fléchés vers des entreprises qui contribuent réellement à l’amélioration de nos vies, quitte à sacrifier du rendement sur l’autel de l’environnement. Mais ne vous méprenez pas sur la crédulité de la nextgen, ces trois lettres E, S, G beaucoup trop galvaudées ne suffisent pas à séduire cette génération qui sait très bien faire le distinguo entre les placements les plus responsables et ceux qui font croire qu’ils le sont.
Si la finance ne s’élève pas aux premiers rangs des matières préférés des Français c’est qu’elle est aussi parfois perçue comme une matière qui ne participe pas au bien-être d’une société. Or, elle peut définitivement l’être en permettant le financement de projets qui répondent aux objectifs de développement durable des Nations unies : c’est la Finance à Impact. Elle investit par exemple dans la mobilité verte, dans la transition énergétique, dans l’éducation, dans la consommation durable ou encore l’égalité des genres. Dire que « les jeunes » ne sont pas intéressés par la finance est donc une erreur. Ils le sont au contraire et avec des idées claires sur les classes d’actifs qu’ils souhaitent privilégier.
Une autre préoccupation de la nextgen est de savoir comment elle va se constituer un patrimoine quand l’accès à l’immobilier est devenu trop coûteux et que le système des retraites leur semble grippé. Elle a conscience qu’épargner tout au long de sa vie professionnelle est un effort souvent payant à long terme, particulièrement quand elle choisit des produits qui protègent leur capital. Fort de ce constat, nous avons lancé en ce début d’année les premières UCs à capital garanti et à rendement garanti destinées au Plan Épargne Retraite. À chaque versement effectué sur votre PER vous connaissez à l’avance la performance que ce versement vous délivrera le jour où vous prendrez votre retraite. Des garanties plutôt que des promesses. Nous avons créé avec Pierre Moretti et Antoine Garaialde, Neolife, une société spécialisée dans la création d’offres innovantes adossées aux produits vie et retraite. Chez Neolife vous avez des ingénieurs, anciens responsables de salle des marchés, qui conçoivent et structurent des produits en collaboration étroite avec nos spécialistes des marchés financiers qui couvrent les besoins de nos clients CGPs, assureurs et institutionnels.
En définitive, « chacun son style ». Vous avez un style, j’ai un style, tout le monde a un style et c’est parce qu’ils sont différents que les conversations naissent, que les affinités se créent, que la confiance s’établit, que le respect s’impose, que le cerveau est stimulé et que les idées « pop-up ». J’ai passé une dizaine d’années à Londres aux côtés d’Anglais habillés comme dans un film d’Oliver Stone, d’Indiens en turban, d’entrepreneurs en tee-shirts, de traders extravertis, d’ingénieurs introvertis, de femmes et d’hommes dont la force est de pouvoir passer d’un couloir à un autre en se nourrissant des différences sans préjugés. J’ai appris à recevoir des CV sans les ouvrir, préférant toujours le dialogue aux lignes formatées.
C’est pareil dans le Groupe Premium, qui nous a racheté en 2024, leader du courtage et de la gestion de patrimoine, qui est le seul acteur à accompagner tout le monde et tout le temps et avec lequel nous partageons ces mêmes valeurs humaines et professionnelles. Nous conservons notre indépendance et notre liberté pour innover. C’est d’ailleurs ce qu’apprécient nos clients : notre capacité à leur trouver des solutions qu’ils n’ont encore jamais vues.
La nouvelle génération est plus scrupuleuse de la classe d’actifs dans laquelle elle souhaite investir, ce qui a comme vertu de pousser les conseillers financiers à être plus à l’écoute et les ingénieurs financiers à être plus innovants.
Dans tous les cas, venez nous rencontrer, chez Neolife, vous aurez toujours une table.